Pourquoi tu sabotes ce qui te fait du bien (et comment en sortir vraiment)
Quand tu veux aller mieux, mais que “quelque chose” t’en empêche
Tu le sais.
Tu as lu, compris, travaillé sur toi.
Tu veux avancer, te libérer, prendre soin de toi — et pourtant, au moment d’agir, quelque chose bloque.
Tu procrastines, tu perds ta motivation, tu cherches une autre méthode, tu doutes.
Et parfois, tu retombes dans les mêmes comportements, les mêmes relations, les mêmes schémas.
Tu le sens : ce n’est pas rationnel.
Et tu te demandes : “Pourquoi est-ce que je sabote ce qui pourrait justement me faire du bien ?”
La vérité, c’est que tu ne sabotes pas.
Tu te protèges mais avec des outils anciens, forgés dans des contextes de survie émotionnelle.
1. Le sabotage n’est pas de la faiblesse, c’est une stratégie du cerveau 🧠
Les neurosciences le confirment : notre cerveau n’est pas conçu pour le bonheur, mais pour la sécurité.
Et quand tu t’apprêtes à changer, ton inconscient perçoit ce changement comme un danger potentiel.
Pourquoi ?
Parce qu’il associe la nouveauté à l’inconnu et l’inconnu, pour lui, c’est potentiellement la douleur.
Ainsi, même quand tu veux quelque chose de positif (liberté, amour, paix intérieure), ton système nerveux peut réagir comme si tu étais en danger.
👉 Il active alors le mode de protection :
fuite (je remets à plus tard, je trouve des excuses),
lutte (je me mets la pression, je m’épuise),
figement (je n’arrive plus à rien faire).
Tu crois que tu “sabotes”, mais ton corps dit simplement :
“Je ne suis pas encore sûre que ce soit sécurisant d’aller bien.”
2. Quand le trauma réécrit la notion de “bien”
Si tu as grandi dans un environnement instable, critique, contrôlant ou émotionnellement froid,
ton système nerveux a appris que le confort n’est pas stable, que le calme peut être dangereux, que la joie attire la chute.
Autrement dit :
Ce qui est bon pour toi aujourd’hui a déjà été douloureux dans ton passé.
💬 Exemples :
Tu as envie de te reposer, mais le silence te rend nerveuse.
Tu veux t’affirmer, mais dire non réveille une peur du rejet.
Tu veux aimer, mais l’intimité te fait paniquer.
C’est le trauma émotionnel : le corps enregistre les expériences douloureuses et finit par associer la sécurité à ce qu’il connaît, même si ce qu’il connaît est toxique.
Et tant que tu ne réécris pas cette association dans le corps,
ton inconscient préférera le connu (même souffrant) à l’inconnu (même bienveillant).
3. La PNL : quand ton inconscient “fait du mieux qu’il peut”
La Programmation Neuro-Linguistique (PNL) explique que tout comportement a une intention positive, même le sabotage.
Ce que tu appelles “autodestruction” est souvent une tentative de protection.
💡 Exemple :
Ton inconscient t’empêche de te livrer dans une relation → il essaie de te protéger d’un abandon.
Tu procrastines → il essaie de t’éviter la peur de l’échec.
Tu te critiques sans cesse → il essaie de garder le contrôle pour éviter la honte.
Ces comportements ont un sens dans ton ancienne histoire.
Mais ils ne sont plus adaptés à la femme que tu es devenue.
Et c’est là que commence le vrai travail thérapeutique :
non pas “se forcer à changer”, mais rééduquer ton système intérieur à se sentir en sécurité dans le bien.
4. Comment sortir du schéma de sabotage 🌿
Étape 1 – Accueillir le saboteur sans jugement
Plus tu luttes contre tes blocages, plus ils se renforcent.
Le premier pas, c’est de reconnaître :
“Ce n’est pas contre moi, c’est pour me protéger.”
Cette phrase change tout : elle rétablit une relation de compassion avec ton inconscient.
Étape 2 – Réhabituer ton corps à la sécurité
L’hypnose, l’EFT, la respiration consciente permettent de réancrer la sécurité dans le corps.
C’est seulement quand ton système nerveux se sent en sécurité que ton cerveau peut à nouveau envisager le changement.
💬 Exercice simple :
Chaque jour, prends 2 minutes pour te poser la question :
“Est-ce que je me sens en sécurité maintenant ?”
Si la réponse est non, respire lentement jusqu’à sentir une détente.
Étape 3 – Reconnecter avec ton vrai “moi”
Le sabotage vient souvent de la confusion entre la part blessée (qui veut éviter la douleur) et la part consciente (qui veut évoluer).
En PNL ou en hypnose, on apprend à dialoguer entre ces parts,
à les faire coopérer plutôt qu’à les opposer.
“Je n’ai plus besoin de me protéger en me sabotant.
Je peux avancer en me respectant.”
Étape 4 – Agir petit, mais incarner
Ne cherche pas le grand saut : choisis une micro-action alignée, juste pour aujourd’hui.
Ton cerveau apprend par expérience répétée, pas par volonté.
Chaque fois que tu vis une expérience positive et sécurisante,
tu réécris un nouveau circuit neuronal : un où le bien devient familier.
5. Le jour où tu cesses de “saboter”💫
Un jour, tu réalises que tu ne fuis plus ta lumière.
Que le calme ne te fait plus peur.
Que la douceur ne te semble plus suspecte.
Ce jour-là, ce n’est pas parce que tu as “vaincu ton sabotage”.
C’est parce que tu as rendu ton bien-être sûr.
Et c’est tout l’enjeu de mon accompagnement :
non pas te pousser à changer,
mais t’aider à créer les conditions intérieures de sécurité qui rendent le changement possible.
Pour conclure
Tu ne sabotes pas.
Tu essaies juste de ne plus souffrir comme avant.
Mais aujourd’hui, tu peux apprendre à faire différemment à guérir sans te fuir, à avancer sans te violenter.
Si tu sens que ces mécanismes reviennent sans cesse, je t’accompagne à les transformer en profondeur à travers un travail mêlant hypnose, PNL et libération émotionnelle.
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→ Réservation et appel découverte
Parce que ce qui te fait du bien ne devrait plus te faire peur.