La blessure du père : quand son absence continue de choisir à ta place (et comment reprendre ton pouvoir intérieur)
Il y a des histoires qui ne commencent pas avec un homme “toxique”.
Elles commencent bien avant.
Elles commencent avec un père :
qui n’était pas vraiment là,
ou trop loin,
ou trop occupé,
ou trop froid,
ou trop dans sa colère,
ou trop en retrait pour te voir vraiment.
Peut-être que, si tu lis ça, tu fais partie de ces femmes qui disent :
“J’ai rien à lui reprocher, il a fait ce qu’il a pu.”
“Ce n’était pas un monstre, juste… absent.”
“On n’a jamais été proches, c’est tout.”
Et pourtant, quand on regarde tes relations aujourd’hui :
tu tombes sur des hommes indisponibles,
tu ne te sens jamais vraiment choisie,
tu doutes de ta valeur,
tu as peur d’être “trop” ou “pas assez”,
tu es prête à tout pour avoir un peu d’attention… comme une minuscule lumière dans le noir.
Ce n’est pas un hasard.
Ce n’est pas “juste comme ça”.
Ce n’est pas “la vie”.
Ce que tu vis aujourd’hui en amour,
porte encore, très souvent,
l’empreinte de la blessure du père.
Aujourd’hui, j’aimerais t’aider à :
mettre des mots sur ce que tu as vécu (sans casser ton père, mais sans te trahir, toi),
comprendre comment cette blessure a façonné tes schémas d’attachement,
et voir par où commencer pour reprendre ton pouvoir intérieur…
sans attendre qu’il change, sans rester coincée dans le rôle de la petite fille qui espère.
🕊 Si dès ces premières lignes tu te reconnais, tu peux garder cet article comme un espace de prise de conscience…
et si tu sens que ça réveille beaucoup de choses, tu peux aussi réserver une séance avec moi pour ne pas le traverser seule.
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1. “Mon père n’a pas été violent… mais il n’a pas été là”
Tu connais peut-être ça :
Un père qui travaille beaucoup, qu’on voit peu, qui rentre fatigué.
Un père physiquement là, mais émotionnellement ailleurs : sur son téléphone, dans sa tête, dans ses soucis.
Un père critique : jamais vraiment content, toujours un truc à redire, toujours un niveau à atteindre.
Un père fuyant : qui s’énerve quand il y a des émotions, qui se braque, qui se renferme.
Un père cassé lui-même : dépressif, alcoolisé, absent parce qu’il ne sait pas être présent.
Alors tu as appris à te dire :
“C’est comme ça.”
“Il a fait ce qu’il a pu.”
“Je n’ai pas besoin de lui.”
Mais à l’intérieur, une autre phrase est restée coincée :
“Pourquoi il ne me voit pas vraiment ?
Pourquoi je ne me sens pas choisie par lui ?
Qu’est-ce que j’ai de plus ou de moins pour qu’il reste si loin ?”
Ce n’est pas seulement une histoire de souvenirs.
C’est un manque de base :
une base où tu aurais dû te sentir regardée, soutenue, protégée, fière de toi dans ses yeux.
Quand cette base manque, quelque chose en toi reste toujours en quête de ce regard-là.
💔 Mini check-in
Si tu te reconnais dans au moins 3 phrases suivantes, il y a de grandes chances que la blessure du père soit active en toi :
“Je ne me suis jamais sentie vraiment prioritaire pour lui.”
“Je ne sais pas s’il est fier de moi.”
“Je ne sais pas comment me comporter avec les hommes, j’ai toujours peur de mal faire.”
“Je me sens petite, même adulte, face à l’autorité.”
“Je cherche encore, inconsciemment, l’approbation d’un homme ‘fort’.”
Tu peux simplement les noter. Pas pour accuser, mais pour reconnaître.
✍️ Si tu as un journal (ou mon journal Clarté Intérieure), tu peux déjà écrire ces phrases et ce que ça réveille.
👉 Lien vers Clarté Intérieure
2. Ce que la blessure du père imprime dans ton système d’attachement
La blessure du père n’est pas qu’une “histoire de famille”.
Elle touche à la façon dont ton système entier répond à l’amour, à la proximité, à la distance.
Quand ton père a été :
absent,
imprévisible,
froid,
blessant,
ou incapable d’être là émotionnellement,
ton corps et ton cœur ont enregistré des choses comme :
“Pour être aimée, je dois faire des efforts.”
“Je dois être sage / parfaite / silencieuse / performante.”
“Je ne suis pas assez importante pour qu’on reste vraiment pour moi.”
“Les hommes, ça déçoit / ça s’éloigne / ça n’écoute pas.”
Et plus tard, en amour, ça donne quoi ?
🔹 Attachement anxieux : “Je t’aime, mais j’ai peur que tu partes”
Tu t’accroches très vite.
Tu as besoin d’être rassurée, confirmée, validée.
Tu as peur du silence, des non-réponses, de l’indifférence.
Tu peux t’adapter à l’extrême :
tout accepter,
pardonner trop,
arrondir tous les angles,
minimiser ce que tu ressens.
Tu fais tout pour ne pas revivre ce que tu as vécu petite :
être à côté, ignorée, pas choisie.
🔹 Attachement évitant : “J’ai besoin de toi, mais je ne le montrerai pas”
Tu sembles indépendante, forte, détachée.
Tu dis souvent : “Je n’ai besoin de personne.”
Mais à l’intérieur, tu as peur :
de dépendre,
d’être rejetée,
de te faire avoir.
Alors tu coupes court dès que ça devient trop proche.
Tu choisis des hommes indisponibles, compliqués, loin…
Parce que c’est “sûr” : tu n’auras pas à te montrer vraiment vulnérable.
🔹 Attachement désorganisé : “Je veux te fuir et te garder en même temps”
Tu attires des hommes qui te rappellent ton père :
présents / absents, doux / durs, protecteurs / humiliants.
Tu as envie de leur courir après et de les fuir à la fois.
Tu peux exploser, puis t’excuser.
Tu peux quitter, puis revenir.
En réalité, ton système ne sait plus ce qu’est un lien sécure.
Il danse entre la petite fille terrorisée et la femme qui se veut “forte”.
Ce ne sont pas des étiquettes pour te mettre dans une case.
C’est une façon de dire :
“Tu réagis normalement à quelque chose que tu as vécu longtemps.”
Et ça, déjà, c’est précieux :
tu peux arrêter de te traiter comme un problème.
3. Quand la blessure du père choisit tes relations à ta place
Si tu regardes en arrière, tu verras peut-être un fil rouge :
Tu tombes amoureuse d’hommes émotionnellement indisponibles.
Tu te sens toujours “deuxième choix”.
Tu es attirée par des hommes plus âgés, très charismatiques, très “forts”… mais incapables de te rejoindre émotionnellement.
Tu acceptes des choses que tu n’aurais jamais laissé passer pour une amie.
Ce qui se rejoue là, souvent, c’est :
“Peut-être que cette fois, je vais réussir à être celle qu’on choisit.
Peut-être que cette fois, l’homme que j’aime restera vraiment.
Peut-être que cette fois, je vais enfin prouver que je mérite qu’on se batte pour moi.”
Tu ne cherches pas seulement un compagnon.
Tu cherches, sans le savoir, un père à réparer.
Et pendant que tu essaies de le réparer,
tu t’oublies, tu te perds, tu te saignes intérieurement.
💡 Si en te lisant tu penses à une relation précise dont tu n’arrives pas à te détacher,
mon carnet “Libère-toi de lui/elle – Carnet de désintoxication émotionnelle” peut être un premier pas très concret pour commencer à couper ces fils-là, en sécurité.
👉 Lien vers “Libère-toi de lui/elle
🫶 Pause sincère
Je sais que ça peut faire mal de lire ça.
Ce n’est pas là pour t’accuser.
C’est pour te montrer à quel point ce que tu vis a du sens.
Tu n’es pas “drama queen”.
Tu n’es pas “accro aux mecs toxiques”.
Tu es une femme qui rejoue une histoire très ancienne,
avec les moyens qu’elle a trouvés pour survivre.
Et ça… ça peut se transformer.
4. Guérir la blessure du père : ce que ça n’est pas
Guérir la blessure du père, ce n’est pas :
obtenir enfin qu’il te dise “je suis fier de toi”,
le convaincre qu’il a mal agi,
le faire changer,
couper tous les ponts avec lui à tout jamais (sauf si c’est vital pour ta sécurité).
Guérir la blessure du père, c’est avant tout :
reprendre la main sur ce qu’il a laissé en toi,
séparer ce qui lui appartient de ce qui est toi,
cesser de te regarder avec ses yeux blessés à lui,
te redonner ce qu’il n’a pas su donner.
Dit autrement :
ce n’est pas corriger le père,
c’est libérer la fille… pour que la femme puisse exister.
5. 4 mouvements concrets pour commencer à transformer
Je te propose 4 mouvements.
Pas des “trucs à cocher”, mais des directions.
Tu peux les vivre doucement, à ton rythme.
🔸 1. Oser nommer la blessure (sans le détruire, sans te trahir)
Tu as le droit de dire :
“Mon père m’a manqué.
Même s’il a fait ce qu’il a pu.
Même si je l’aime.
Même si c’était compliqué pour lui.”
Reconnaître la blessure,
ce n’est pas le condamner.
C’est te reconnaître, toi.
📝 Exercice d’écriture (à faire dans un carnet, ou dans ton journal Clarté Intérieure si tu l’utilises déjà) :
Écris une lettre que tu ne lui enverras pas.
Commence par :
“Papa, voilà ce que j’ai ressenti en grandissant à tes côtés…”
Et laisse sortir :
les manques, les colères, les incompréhensions, les regrets, la tristesse.
Tu peux t’arrêter quand c’est trop.
Tu la ranges.
Tu peux revenir plus tard.
Ce n’est pas “contre lui”.
C’est pour toi.
🔸 2. Séparer l’image du père et l’image de l’homme
Beaucoup de femmes projettent sur leurs partenaires :
la peur du père,
la recherche du père,
la colère contre le père,
la déception du père.
Résultat :
soit elles idéalisent,
soit elles testent,
soit elles attaquent,
soit elles acceptent tout, de peur de revivre le rejet.
Tu peux doucement commencer à te dire :
“Mon père est un homme.
Les hommes ne sont pas mon père.
Ce qu’il m’a fait vivre ne dit rien de ma valeur.”
Tu peux écrire deux colonnes :
“Ce qui appartient à mon père”
“Ce qui n’appartient pas à tous les hommes”
Et voir noir sur blanc ce que tu traînes sur chaque nouveau lien.
🔸 3. Recréer une sécurité intérieure (que tu n’as jamais eue avec lui)
Tu n’as pas reçu assez de sécurité extérieure ?
Alors il est logique que tu aies du mal à te sentir en sécurité en toi.
Recréer une sécurité intérieure, ça passe par des choses très simples, mais profondes :
te demander “De quoi j’ai besoin là tout de suite ?” au lieu de “Qu’est-ce qu’on attend de moi ?”
revenir dans ton corps (respirer dans ton ventre, sentir tes appuis au sol),
te parler autrement (“Je suis là pour toi”, “Je ne me lâche plus”),
poser des limites là où tu te trahis.
C’est exactement ce qu’on vient travailler en hypnose, en EFT, en descente intérieure :
apprendre à ton système qu’il peut s’apaiser,
sans avoir besoin d’un homme-figure-paternelle pour se sentir en vie.
🌿 Si tu sens que tout ça remue beaucoup
et que tu as besoin d’un cadre concret pour traverser ton brouillard émotionnel,
tu peux t’appuyer sur mon journal guidé “Clarté Intérieure” :
un parcours d’écriture + audios pour
faire le tri dans ce que tu ressens,
entendre ta propre voix,
et recommencer à te choisir.
🔸 4. Cesser de chercher ton père… dans les bras de l’amour
Ce point-là est souvent le plus douloureux à voir.
Mais aussi un des plus libérateurs.
Tu peux te poser sincèrement cette question :
“Est-ce que je choisis cet homme pour qui il est…
ou pour ce que j’espère réparer à travers lui ?”
Quand tu es honnête avec toi, tu vois souvent :
des hommes très semblables à ton père (dans l’énergie, pas forcément dans les détails),
des relations où tu te retrouves encore à “mériter”,
des histoires où tu attends qu’un homme fasse pour toi ce que ton père n’a jamais su faire.
Le jour où tu vois ça avec clarté, tu peux, pour la première fois,
commencer à choisir autrement.
Pas forcément du jour au lendemain.
Mais un degré après l’autre.
C’est là que le travail thérapeutique profond prend tout son sens :
on ne vient pas juste “analyser ton père”,
on vient libérer la femme qui n’a plus envie de vivre éternellement dans cette répétition.
6. Comment je peux t’accompagner dans cette guérison-là
Je ne suis pas là pour juger ton père, ni pour te dire quoi faire avec lui.
Je suis là pour t’aider à :
comprendre en profondeur comment sa place (ou son absence) a façonné ta façon d’aimer,
traverser ce que tu n’as jamais vraiment eu le droit de ressentir (colère, tristesse, manque, peur),
reconstruire une estime de toi solide qui ne dépend plus du regard d’un homme,
casser les schémas répétitifs qui te ramènent toujours au même type de relation,
créer une autre façon d’être en lien : plus sécure, plus consciente, plus alignée avec qui tu es.
Concrètement, tu peux :
🕊 1. Commencer en autonomie
avec mes carnets et journaux introspectifs, dont :
“Libère-toi de lui/elle” si tu es encore prise dans un lien affectif qui rejoue cette blessure du père,
“Clarté Intérieure” si tu te sens surtout dans le brouillard, perdue dans tes pensées et tes ressentis.
Ils t’offrent un chemin guidé pour mettre des mots,
couper certains liens,
et récupérer ton énergie.
🌊 2. Entrer dans un accompagnement profond
Avec mon accompagnement 12 semaines 1:1
ou en séances individuelles,
ou en séance intense 3 heures Noeud Central,
on vient travailler sur :
tes blessures d’attachement (dont la blessure du père),
ta sécurité intérieure,
la reconstruction de ton estime de toi,
la sortie des schémas relationnels répétitifs,
la création d’une relation plus apaisée à toi, aux autres, à l’amour.
Si tu te reconnais dans cet article,
tu peux m’écrire un message (formulaire de contact, WhatsApp, mail) en me disant simplement :
“Je me reconnais dans l’article sur la blessure du père.”
Je te lirai.
Et on verra ensemble ce qui est le plus juste pour toi maintenant.
Tu n’es pas condamnée à rejouer toute ta vie ce que tu n’as pas reçu de ton père.
Tu as le droit de te choisir,
de te reconnaître,
de te donner aujourd’hui ce regard, ce soutien, cette présence
que tu as attendu trop longtemps.
La petite fille en toi avait besoin d’un père.
La femme que tu es aujourd’hui a besoin de toi.
Et ça, c’est une bonne nouvelle :
parce que toi, tu peux apprendre à ne plus te quitter.