Relations toxiques et dépendance affective : pourquoi tu restes (même quand tu sais que ça te détruit)
Il y a une phrase que j’entends souvent en séance :
“Je sais que cette relation me détruit.
Et pourtant, je n’arrive pas à partir.”
Tu vois clair sur plein de choses :
tu sais qu’il/elle te manque de respect,
tu sais que tu n’es pas heureuse,
tu sais que tu mérites mieux…
Et malgré ça :
tu reviens,
tu pardonnes,
tu attends qu’il/elle change,
tu te trouves mille excuses pour rester “encore un peu”.
Tu te dis peut-être :
“Je dois être complètement masochiste.”
“Je suis faible.”
“Je suis toxique moi aussi.”
Je vais te le dire clairement : non, tu n’es pas folle.
Si tu restes dans une relation qui te fait mal, ce n’est pas parce que tu “aimes souffrir”.
C’est parce que quelque chose de beaucoup plus profond se joue en toi.
🕊 Si tu te reconnais déjà dans ces lignes, tu peux garder cet article comme miroir…
et si tu veux aller plus loin, tu peux aussi me laisser un message via la page contact en m’écrivant :
“Je me reconnais dans l’article sur les relations toxiques.”
➝ ta page contact / appel découverte
Dans cet article, on va voir ensemble :
pourquoi ce n’est pas une histoire de volonté,
ce qui se passe vraiment dans ton système intérieur,
et par où commencer pour te libérer, sans te juger et sans tout faire exploser du jour au lendemain.
1. Ce qu’on voit de l’extérieur… et ce que tu vis vraiment
De l’extérieur, les gens voient :
tes disputes,
tes crises de larmes,
tes “je le quitte / je reviens”,
ton incapacité à “tourner la page”.
On te balance des conseils simples :
“Mais quitte-le.”
“Coupe les ponts.”
“Bloque-le, et passe à autre chose.”“Moi à ta place…”.
Sauf que ce n’est pas si simple.
Parce que de l’intérieur, toi tu vis :
un mélange d’amour, de peur, de manque,
la sensation que sans lui/elle tu vas t’effondrer,
la panique à l’idée de te retrouver seule,
la honte de ce que tu acceptes… et la peur de le reconnaître.
Tu sais que ça ne va pas,
mais tu ne vois pas encore comment tu pourrais exister autrement.
C’est ça, la dépendance affective :
ton axe intérieur s’est déplacé en dehors de toi.
Tu tournes autour de l’autre comme si ta survie en dépendait.
📌 Mini-exercice
Prends 2 minutes et écris :
“Ce que je montre de ma relation à l’extérieur vs ce que je vis réellement à l’intérieur.”
Même si c’est flou. Même si ça fait mal.
Tu peux garder ça pour toi… ou me l’envoyer si tu as besoin d’un regard extérieur bienveillant.
2. Ce qu’on ne te dit jamais sur les relations toxiques
On parle beaucoup de “pervers narcissiques”, de “manipulation”, de “red flags”.
Oui, c’est important de reconnaître les comportements abusifs.
Mais il manque toujours un morceau : toi.
Pas toi comme “coupable”.
Toi comme être humain avec une histoire, un système nerveux, une façon d’aimer qui s’est construite dans un contexte.
Ce qu’on ne te dit pas :
Tu ne t’accroches pas à cette personne “par choix”.
Tu t’accroches parce que ton corps et ton histoire ont appris que l’amour = insécurité / manque / montagnes russes.Tu ne confonds pas “un peu d’intensité” avec de l’amour.
Ton système identifie la tension, l’angoisse, le besoin, la peur de perdre comme quelque chose de familier.
Et le familier, ton cerveau l’appelle “sécurité”… même quand ça te détruit.
Ce qu’on appelle souvent “relation toxique”, c’est souvent :
la rencontre entre quelqu’un qui a besoin de contrôler / dominer / se nourrir de l’autre,
et quelqu’un qui a appris très tôt à mériter l’amour, à s’adapter, à se faire petite, à supporter.
Tu peux changer la deuxième partie de l’équation.
C’est là que se trouve ton pouvoir.
🧭 Envie de comprendre plus finement ce qui se joue en toi ?
Dans mon accompagnement La Traversée, on vient justement mettre de la lumière sur :
tes blessures, tes loyautés, tes réflexes de survie…
pour que tu arrêtes de rejouer les mêmes histoires en boucle.
3. Les vraies raisons pour lesquelles tu restes (qui n’ont rien à voir avec être “faible”)
Je te propose plusieurs pistes.
Peut-être que tu vas te reconnaître dans une, deux… ou toutes.
1) La peur du vide
Quitter la relation, ce n’est pas juste “quitter une personne”.
C’est :
perdre un repère,
faire face au silence,
regarder ta vie en face,
te retrouver seule avec toi-même.
Et quand tu ne sais plus très bien qui tu es,
le vide fait plus peur que la souffrance connue.
✍️ Question à te poser
“Qu’est-ce qui me fait le plus peur : la souffrance que je connais déjà… ou l’inconnu de ce qui pourrait venir après ?”
Si tu veux garder une trace de cette réflexion, tu peux l’écrire dans un journal.
Et si tu as besoin d’un cadre guidé, mon journal 🌕 Clarté Intérieure peut t’aider à faire ce tri en douceur.
➝ Lien vers le journal
2) La blessure d’abandon (et la petite toi derrière)
Souvent, derrière la dépendance affective, il y a une partie de toi qui a appris très tôt :
qu’on pouvait partir,
qu’on pouvait te laisser,
que ton besoin d’amour dérangeait.
Alors aujourd’hui, tu feras tout pour ne pas revivre ça :
tout pardonner,
tout minimiser,
tout prendre sur toi.
Tu n’es pas “collante”,
tu as juste une peur immense de revivre un abandon ancien.
3) Tu confonds amour et intensité
Quand tu as grandi avec :
des cris,
du drama,
des hauts / des bas émotionnels,
des adultes instables ou imprévisibles…
Ton système a enregistré que “l’amour, c’est ça” :
ça fait mal,
ça prend toute la place,
ça te met dans tous tes états,
ça te donne l’impression d’être vivante… parce que ça te fait souffrir.
Du coup, une relation stable, douce, respectueuse peut te sembler :
“plate”, “ennuyeuse”, “pas assez”.
Ce n’est pas que tu aimes souffrir.
C’est que ton corps reconnaît la tempête comme “la maison”.
4) La honte et la culpabilité
À force d’entendre “mais pourquoi tu restes ?”, tu finis par :
te cacher,
mentir,
minimiser,
te détester toi-même.
Plus la honte grandit, plus tu t’enfonces.
Tu n’oses plus demander de l’aide,
tu ne veux plus entendre “je te l’avais bien dit”.
Alors tu t’enfermes dans le couple…
et tu t’enfermes en toi.
💔 Si tu es en plein dedans…
Si tu lis ces lignes en ayant une personne bien précise en tête,
que tu n’arrives pas à lâcher malgré tout ce que tu sais,
j’ai créé un carnet thérapeutique pour t’aider à sortir de ce lien-là, en douceur.
👉 “Libère-toi de lui/elle – Carnet de désintoxication émotionnelle”
C’est un processus guidé sur plusieurs jours pour :
– comprendre pourquoi tu t’accroches encore,
– couper les fils invisibles qui te relient à lui,
– apaiser ton mental et ton corps,
– recommencer à te choisir, toi.
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4. Pourquoi tu n’y arrives pas “juste dans ta tête”
Si c’était une question de logique, tu serais déjà partie.
Tu sais très bien :
qu’il/elle dépasse les limites,
que tu mérites mieux,
que cette relation ne t’emmène nulle part.
Le problème n’est pas dans ton intelligence.
Il est dans ton système émotionnel.
Tu essaies de résoudre un problème viscéral avec des pensées.
C’est comme expliquer à quelqu’un qui a le vertige que “ce n’est pas si haut” :
ça ne change rien à ce que son corps ressent.
Tant que :
ton système nerveux est accroché à cette personne,
ta valeur dépend de son regard,
tu as la sensation qu’il/elle est ta seule source d’amour,
tu peux comprendre, analyser, lire des posts, écouter des podcasts…
Tu restes prisonnière du même cercle.
Ce qui manque, ce n’est pas plus de compréhension.
C’est un chemin pour :
retrouver un sentiment de sécurité en toi,
reconstruire ton estime de toi,
apprendre à tolérer le “vide” sans te jeter sur ce qui te fait mal.
5. Par où commencer pour te libérer (sans tout faire exploser en un jour)
On ne s’arrache pas d’une relation toxique comme on arrache un pansement.
Et on ne te demandera pas ici de “tout plaquer” du jour au lendemain.
Tu peux commencer autrement.
1) Reconnaître que tu souffres vraiment
Arrête de minimiser.
Non, ce n’est pas “juste une dispute de couple”.
Non, ce n’est pas “normal de pleurer toutes les semaines”.
Non, ce n’est pas “toi qui exagères” dès qu’il y a un problème.
Écris noir sur blanc ce que tu vis.
Relis ton propre récit.
Regarde-le comme si c’était l’histoire d’une amie.
Est-ce que tu lui dirais “c’est pas si grave” ?
2) Créer un espace où tu peux tout dire sans être jugée
Ça peut être :
une professionnelle,
une amie de confiance,
un groupe sécurisé.
Mais tu as besoin d’un endroit où :
on ne te dit pas “mais quitte-le” en boucle,
on ne te prend pas pour une idiote,
on comprend la complexité de ton lien.
Tu n’as pas besoin de quelqu’un qui t’ordonne quoi faire.
Tu as besoin de quelqu’un qui t’aide à te retrouver toi, pour faire des choix alignés.
3) Commencer à te reconnecter à ton corps
La dépendance affective te coupe de toi.
Tu ne sais plus si tu as faim, si tu es fatiguée, si tu as envie…
Tu es branchée sur l’autre.
Reviens à des choses simples :
respirer (vraiment) 3 minutes,
sentir tes appuis au sol,
observer ce qui se passe dans ton ventre quand tu le vois, quand il part, quand il écrit / n’écrit pas.
Ne cherche pas à analyser : remarque.
C’est la première étape pour reprendre le pouvoir à l’intérieur.
4) Questionner la croyance “sans lui/elle, je ne suis rien”
Demande-toi :
Qui étais-tu avant cette relation ?
Qu’est-ce que tu as déjà traversé dans ta vie ?
Quelles forces tu as développées pour survivre à tout ça ?
Tu n’es pas “rien”.
Tu es quelqu’un qui s’est perdue dans une relation où tu t’es effacée.
Ce n’est pas la même chose.
6. Comment je t’accompagne dans ce chemin de sortie
Mon travail, ce n’est pas de te dire :
“Tu dois le quitter.”
“Tu dois pardonner.”
“Tu dois rester.”
Mon travail, c’est de t’aider à :
comprendre en profondeur ce qui se joue en toi (blessures, loyautés, système nerveux, estime de soi),
retrouver un sentiment de sécurité intérieure,
reconstruire ta valeur, pas dans les yeux de l’autre, mais dans les tiens,
faire des choix alignés, que ce soit partir, rester différemment, ou te reconstruire après.
J’accompagne des femmes qui :
tournent en rond dans les mêmes schémas,
savent que “quelque chose ne va pas”,
sont prêtes à descendre en profondeur pour arrêter de contourner.
Si tu te reconnais dans ce que tu viens de lire, tu peux :
commencer par un travail en autonomie avec mes journaux et ressources (visiter la boutique),
ou entrer avec moi dans un accompagnement plus profond, comme La Traversée , où on va travailler sur :
la sortie des relations toxiques,
la guérison de tes blessures d’attachement,
la reconstruction de ton estime de toi,
la création d’une nouvelle façon d’aimer, d’être en lien… et de te choisir.
🎯 Si tu as envie de faire un premier pas concret
Tu peux :
m’écrire directement en message privé / via la page contact en me disant simplement :
“Je me reconnais dans l’article sur les relations toxiques.”
On verra ensemble ce qui est le plus juste pour toi maintenant.
Tu n’as pas à porter ça seule.
Ce que tu vis a des raisons profondes.
Et tu peux en sortir pas en devenant “plus forte”, mais en devenant plus toi.